Chacun d’entre vous a sans doute été victime ou témoin des nombreux ratés dans notre vie quotidienne.
- Une cotisation déjà payée que l’on vous réclame à tort – en recommandé et avec des frais de retard bien sûr.
- Une erreur de saisie de votre nom qui se transforme vite en cauchemar.
- Un site Internet pas à jour ou incomplet sur lequel vous cherchez en vain une information (formulaire, contact, etc…).
- Un service de taxi qui ne différencie pas le service gare (le voyageur est disponible à la sortie du train) et aéroport (il faut près d’une heure entre l’atterrissage et la sortie sur un vol international avec bagages).
- Un service téléphonique sur lequel vous tournez en rond entre les options proposées sans trouver celle qui vous correspond (et pendant ce temps-là le compteur tourne aussi…).
- Un relevé de points de retraite remis à 0 sans raison.
- Etc..
Toutes ces erreurs se situent à l’interface entre l’être humain et la machine (en l’occurrence l’ordinateur) – que ce soit à la conception du système ou durant sa réalisation – la machine ne faisant que reproduire ce qu’on lui a demandé de faire…
Elles ont un coût indirect élevé – temps perdu, énervement, argent dépensé pour rien… – mais invisible économiquement : où est le payeur ? L’individu est souvent broyé par la machine administrative. Et les organismes en cause, publics comme privés, ne savent pas toujours identifier et supprimer ces dysfonctionnements.
Alors, oui, j’applaudis des 2 mains à toutes les innovations que nous proposent nos smartphones, l’IA, le Big Data, le deep learning, le Cloud, les Apps, et le reste…
Mais si la bonne vieille informatique de gestion pouvait (re)-trouver un meilleur niveau de qualité, ce serait bien aussi…
Evidemment, c’est moins fun, glamour, tendance que toutes les Start-up à la mode – dont beaucoup pourtant proposent un service/produit de faible valeur/utilité amené à disparaître rapidement, tout en trouvant des financements importants.
Pour une meilleure compréhension mutuelle…
isotelie 