« à son âge, il ne changera pas » « elle est câblée comme ça » « de toute façon il est formaté » combien de fois entendons-nous ces phrases dans les réunions où se décident l’avenir professionnel de candidats à un changement de poste, en interne ou en externe ?
Cela pose plusieurs questions. Y aurait-il un âge limite où l’on ne pourrait plus évoluer ? Quel serait-il ? De quoi dépendrait-il ?
Et quand on parle d’évolution, de quoi parle-t-on exactement ? S’agit-il de compétences à acquérir ? De comportements à changer ? Ou de traits de caractère et de personnalité ?
« Câblé » ou « formaté » renvoient à la machine ou au disque dur : or le cerveau humain se révèle plastique et capable d’évolution jusqu’au bout, pour le meilleur comme pour le pire !
Et les traits de caractère sont déjà présents chez l’enfant, voire le bébé : nous ne renonçons pas pour autant à l’éduquer et à lui faire acquérir des compétences, des connaissances et des comportements.
Toute notre vie, nous apprenons par exemple à « apprivoiser » nos émotions : nous resterons sujets à la colère ou à la peur, comme l’enfant craintif ou coléreux que nous étions, nous « ferons » avec.
Avec l’allongement de la vie professionnelle, espérons que nous cesserons de supposer qu’à partir de (45 ? 50 ? 55 ? 60 ?) ans, une personne n’est plus en mesure de prendre un nouveau poste, de changer d’orientation, d’apprendre un nouveau métier, de modifier ses comportements, d’acquérir de nouvelles compétences…
Et que même après la vie professionnelle active, lors de la retraite, à partir de 67 ans, nous aurons encore appétence et capacités pour évoluer !
Pour en savoir plus sur les stéréotypes sur les générations, consultez l’étude d’IMS et de Valeurs & Développement disponible ici :
http://www.valeursetdeveloppement.com/actualites/publications/
Les 3 S ou les 3 C – des notions aux définitions et frontières toujours en discussion…
Savoir – Connaissances
Savoir-être – Comportements
Savoir-faire – Compétences