…entre les femmes et les hommes. En Inde aujourd’hui, deux femmes sont condamnées pour un acte de leur frère. En France au 18ème siècle, des Lumières qui n’éclairent qu’une moitié du monde. Dans la Grèce antique, une démocratie qui ne concerne que quelques hommes.
En cette rentrée, j’avais prévu de vous parler de la dernière enquête insertion de la Conférence des Grandes Ecoles. Parue en juin, elle souligne à nouveau les différences d’accès à l’emploi et de rémunération des femmes et des hommes dès leur 1er emploi
Elle est disponible là
http://www.cge.asso.fr/document/liste/262/insertion
Ou encore des Entretiens Enseignants Entreprises, les 25 et 26 août, consacrés cette année au Travail demain, et lancés en 2003 par l’Institut de l’Entreprise
Des comptes rendus en seront disponibles ici http://www.eee2015.fr/ ou là http://www.melchior.fr/
J’y reviendrai une autre fois. L’actualité me fait prendre le risque de mélanger 3 époques et 3 pays.
Leur point commun est une différence de traitement fondamentale entre les femmes et les hommes. Et que cette inégalité provient de croyances, de mentalités, d’une construction sociale. Et peut encore aujourd’hui être pour nous source de débats, d’échanges, de réflexion. Réfléchir ensemble, la devise de ce blog.
En Inde aujourd’hui : voir votre presse habituelle. Par exemple
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Petition-contre-une-condamnation-au-viol-en-Inde-2015-08-31-1350427
France au siècle des Lumières : voir par exemple la série d’été de Michel Onfray dans Le Point sur les femmes de la Révolution Française. Le suffrage dit universel ne concernait que les hommes. Cf http://www.lepoint.fr/video/michel-onfray-les-femmes-de-la-revolution-francaise-6-15-07-2015-1948687_738.php
Grèce antique : les événements de cet été ont permis de rappeler que ce pays est souvent appelé « le berceau de la démocratie » mais que cette démocratie n’était que partielle et ne concernait ni les femmes, ni les étrangers, ni les esclaves.
Pour mémoire, Isotélie signifie «égale contribution » et correspond à l’impôt que payaient les étrangers pour leur donner les mêmes droits et devoirs que les citoyens athéniens.