Pourquoi la répartition des femmes et des hommes dans les disciplines académiques est-elle déséquilibrée ?
The Economist du 17 janvier se fait l’écho d’une étude en cours de Sarah-Jane Leslie (Princeton) et Andrei Cimpian (Illinois). Celle-ci montre que la croyance que certaines disciplines nécessitent pour réussir une brillance intellectuelle innée et primaire (“raw, innate brilliance”) est un facteur influant cette répartition des femmes et des hommes.
Cette croyance est aussi bien celle des professeurs de la discipline – qui vont sélectionner les candidats – que celle des candidats éventuels.
Graphique :
Répartition des femmes en doctorat « STEM » en fonction de la croyance des professeurs de la nécessité pour réussir dans leur discipline d’un talent qui ne peut être enseigné.
C’est donc non seulement la différenciation entre sciences dures (STEM pour natural Science, Technology, Engineering and Maths) et sciences humaines qu’il faut prendre en compte, mais la répartition dans ces deux grands domaines : ce facteur expliquerait par exemple la relative absence des femmes en philosophie.
L’article de the Economist :
Sarah-Jane Leslie de l’Université de Princeton
http://www.princeton.edu/~sjleslie/gendergaps.html
Andrei Cimpian de l’Université de l’Illinois