Apprendre à coopérer, les clés de l’intelligence collective….

Sciences Humaines et Cerveau & Psycho ont bien choisi leurs titres de couverture en ce mois de juin : inondations, débats, négociations, manifestations,  les occasions de réunir des collectifs ne manquent pas. Mais savent-ils collaborer ou coopérer ? Et même tout simplement communiquer ? Ce qui suppose autant d’écoute que de parole…

 

collectif et coopérer

 

Et entre liberté et sécurité, faudra-t-il choisir ? Une partie de l’économie dite « collaborative » échappe en effet aux impôts et aux cotisations sociales : où est alors la place du collectif dans cette démarche ? Qui paie pour qui : maladie, retraite, allocations familiales (maternité, handicap…) et accidents du travail pour les cotisations sociales – services publics (Education Nationale, Transports, Justice, police et armée, etc…) pour les impôts ?

D’aucuns estiment parfois que les femmes seraient plus enclines à coopérer que les hommes…alors vivement qu’elles prennent toute leur place dans la société actuelle et contribuent à une meilleure communication, préalable obligé à de meilleures collaborations.

 

P.S. Communiquer, collaborer, coopérer – ou les 3 C – étaient déjà la promesse des logiciels de Lotus dans les années 90 comme Lotus Notes, Lotus Learning Space, la suite bureautique Lotus 123, Wordpro, Freelance Graphics maintenant remplacée par leurs équivalents de   Microsoft Office ou autres.

Et pourtant, beaucoup de choses marchent bien en France…

Détails de la vie quotidienne dans une petite ville du New Jersey, à 1 heure de New York.…

  • Des réseaux de fils (électricité et téléphone) aériens en pleine ville, défigurant le paysage et depuis longtemps disparus dans nos rues citadines
  • Un tri des déchets minimaliste, pas de conteneur mais des sacs poubelles qui s’entassent
  • Des lumières allumées 24h/24 dans les couloirs d’une résidence étudiante, sans possibilité de les éteindre
  • Un choix de lingerie à déprimer (beige, noir et blanc semblent les seules couleurs autorisées aux américaines, et dans des modèles dignes de nos grand-mères) dans un magasin pourtant situé dans une zone de chalandise à revenus élevés
  • Une robinetterie à l’ancienne, le mitigeur semblant inconnu ici
  • Un mode de vie basé sur la voiture individuelle et où les transports en commun font défaut : un vieux train de grande banlieue (le New Jersey Transit) comparable en confort et en régularité à nos vieux Intercités (cf la ligne Paris-Orléans) et non pas à nos TER tout neufs (du moins dans certaines régions qui ont investi) ; avec des exceptions comme le réseau de navettes gratuites de l’Université de Princeton le « Tiger Transit », au financement privé…
  • Du positif pour finir : des vélos en libre-service sont apparus ce printemps sur le campus depuis ma précédente visite à l’automne 2015.

Qualité de l’infrastructure et des « Utilities », mode, art de vivre, démarche écologique, nous sommes sur beaucoup de points « en avance » sur nos amis américains….comme nous sommes sans doute « en retard » sur d’autres. Rien de tel qu’une absence de quelques jours pour mieux apprécier notre quotidien en le regardant avec d’autres yeux.

 

Princeton University

Nassau Hall – Princeton University – New Jersey

Ce billet, le 100ème de ce blog, clôt une série « américaine », après les 2 précédents consacrés au livre d’Anne-Marie Slaughter.