Enfin, les femmes sont présentes dans tous les domaines et c’est de moins en moins un sujet d’étonnement.
Au Royaume-Uni, ce sont 4 femmes qui détiennent les clés du pouvoir : Theresa May comme 1e Ministre, mais aussi Nicola Sturgeon, 1er Ministre en Ecosse, et son opposante Ruth Davidson, et en Irlande Arlene Foster, dirigeante du parti unioniste.
A l’Université d’été du MEDEF cette semaine, les femmes avaient une place encore plus importante que l’an dernier (voir notre article du 15 sept 2016 ) : aucune table ronde sans femme, la plupart en comportent 2 (sur 5 ou 6 intervenants), plusieurs sont à parité ou avec une majorité de femmes, y compris sur un sujet traditionnellement perçu comme «masculin » la guerre.
Ailleurs aussi les choses bougent face à des situations inimaginables en Occident :
- Au Pakistan, la lutte contre les « crimes d’honneur » qui visent les femmes s’intensifie
- A Agra, en Inde, le café Sheroes’ Hangout accueille les femmes brûlées à l’acide
- En Afghanistan, les femmes veulent être appelées par leur nom et font une campagne sur les réseaux sociaux en ce sens « where is my name »
- En Jordanie, où est abrogée la loi exonérant un violeur qui épouse sa victime
- Au Chili, où l’interruption volontaire de grossesse pourrait être autorisée
Dans un domaine plus léger, une étude du bulletin épidémiologique hebdomadaire indique que si 44% des femmes sont en surpoids en France en 2015, c’est le cas de 54% des hommes.
Alors, oui, des progrès existent, et bénéficient aux hommes comme aux femmes, réjouissons-nous des bonnes nouvelles et… ne relâchons pas les efforts !