L’abondance d’information nuit à la qualité… la confusion aussi.
- On peut diffuser une information : par réseau social, par un media « classique » (radio, télé, presse papier ou numérique). Le professionnalisme consiste à la vérifier avant de la diffuser : vérifier la source, authentifier le fait ou la phrase prononcée.
- On peut la commenter : c’est toute la différence entre un « éditorial » et un « article » dans un journal. On s’attend à ce que l’éditorial exprime une opinion : pas l’article ! Mais le choix de ce qui est diffusé ou non – extrait d’un discours, phrase sortie de son contexte, accent mis sur une partie de l’information, photo,… – est une opinion déguisée…
- On peut enfin… la créer de toutes pièces. Ou donner une importance excessive à un acte ou une phrase réels. La nécessité de nourrir des chaînes (radio, télé, Internet) d’information en continu, quelque soit la réalité, nivelle leur niveau d’importance.
Qu’est-ce qu’une information ?
Dans le domaine du management de la connaissance (ou KM pour « knowledge management »), je donnai les exemples suivants pour différencier donnée, information et connaissance.
une donnée élémentaire
- « 100 unités »
- « il pleut »
- « Mr Martin »
une information – combiner plusieurs données élémentaires – on reste factuel
- 100 ce mois-ci contre 98 le mois dernier
- ll pleut depuis x minutes y millimètres
- Mr Martin est notre client depuis 2 ans
une connaissance – on ajoute de l’analyse à l’information brute
- la saisonnalité des ventes
- la pluviométrie de cette région
- les caractéristiques de ce client