Femmes cadres, bilan et perspectives

invitation 2 oct 1966Thème d’un colloque en 2014 ? Non, c’est le 2 octobre 1966 que cette journée d’études a été organisée par le C.I.C.F. (Centre d’Information des Cadres Féminins et de la promotion féminine) au cercle culturel de Royaumont.

De quoi nous rendre modestes dans nos réseaux féminins des années 80, 90, 2000 et d’aujourd’hui.En voici le programme, avec 2 intervenantes pour 4 intervenants. Pas mal en 1966.

Introduction par Pierrette Sartin Administrateur Civil, chargé de mission au Commissariat Général au Plan (sic)

Les cadres en France par Jean Dubois, Sociologue

Demain, les cadres par Bernard Krief, Président de Bernard Krief Consultant for Europe

Des femmes-cadres. Pourquoi ? Comment ? par Yvette Ménissez, Directrice d’HEC J.F.

Évolution des structures de la société par André de Pérettti, Vice-Président de l’A.R.I.P. (Association pour la recherche et l’intervention psychosociologique)

Et 4 carrefours :

Emploi féminin ; recyclage ; (sic)

Orientation pratique des élèves du second cycle

Insertion politique et syndicale

Équipements collectifs dans la cité

Hélas, si je dispose bien du programme et du formulaire d’inscription, je n’ai pas trace du contenu des interventions…Qui aurait conservé les archives du CICF ?

Et pourquoi pas un colloque « femmes cadres, bilan et perspectives » en 2016, 50 ans après ?

Evolution du pourcentage de femmes dans les comités de direction

15,33% versus 12,04 %, une lente évolution.

Voici les résultats d’une étude que nous avons réalisée sur l’évolution de la part des femmes dans les comités de direction d’entreprises et d’organismes divers depuis 13 ans.

Sur 464 comités de direction comprenant en tout 3 228 directeurs, il y a 440 femmes soit en moyenne 13,63% de femmes.

Sur la période 2001 à 2008 le pourcentage moyen est de 12,04% (245 entreprises ; 1 669 managers ; 201 femmes).

Sur la période de 2009 à 2014, il passe à 15,33 % (219 entreprises ; 1 559 managers ; 239 femmes).

La source de notre étude est la rubrique Etat-Major du magazine Le Point (www.lepoint.fr/‎) , rubrique qui parait presque chaque semaine dans cet hebdomadaire d’information et dont nous avons collecté les données, en totalité entre 2006 et 2013 et partiellement de 2001 à 2005. De ce fait, certaines entreprises ou organismes figurent plusieurs fois dans le classement, avec leur Etat Major du moment.

Expertise et bienveillance dans la panoplie du consultant égalité

Dans la panoplie du consultant égalité, deux outils incontournables : les entretiens individuels et l’animation de groupes. Où se fait la différence ? Dans l’expertise, la bienveillance, la rigueur, l’esprit de décision.

 Quand on travaille sur l’égalité, la diversité, les discriminations, la pénibilité, l’origine, etc… avec des personnes différentes on a besoin de :

  • Bienveillance – accueillir des opinions diverses.
  • Expertise du sujet traité – savoir de quoi on parle…tout en restant ouvert à d’autres points de vue, savoir ce que l’on cherche et…accepter de changer d’avis.
  • Rigueur, droiture, sens de ce qui est juste, esprit de décision : pour dégager des priorités, proposer des choix appropriés.

 Quand utilise t-on ces outils ?

Pour compléter qualitativement une étude quantitative. Entretiens individuels et expressions de groupe se révèlent alors bien utiles pour ajouter de l’humain à la toujours difficile interprétation des statistiques.

Chaque fois que possible, nous préférons visiter au préalable bureaux ou ateliers, pour mieux nous imprégner des métiers et de l’environnement.

Nous intervenons toujours à plusieurs, pour croiser nos réactions et limiter notre subjectivité individuelle. Avec un guide d’entretien préparé en amont et nous laissant aussi la liberté de nous adapter aux personnes et situations rencontrées.

Pour faire émerger un plan d’action en animant des groupes de travail.

Les modes d’animation et d’échanges vont alors dépendre du degré de volontariat des participants, de leur connaissance du sujet, du périmètre du sujet traité, des demandes des commanditaires, de l’hétérogénéité des situations rencontrées sur le terrain…. 

Au final, garder la curiosité de la découverte et le plaisir des rencontres sans perdre de vue l’objectif qui nous a été assigné et que nous avons accepté.